Après trois ans de croissance, STOA définit sa raison d’être. Une réflexion collégiale pour rappeler les engagements de ce fonds à impact additionnel, guider ses investissements et actions futures.
« Financer et accompagner le développement d’infrastructures durables et résilientes pour les générations futures en Afrique, en Amérique latine et en Asie. » Cet énoncé, fruit d’une réflexion collégiale qui a duré près d’un an, résume la raison d’être définie par le fonds à impact STOA. « En 2021, après trois ans de croissance, il nous a paru essentiel de nous retourner sur le chemin parcouru et d’échanger sur le sens que nous donnons à notre intervention. Définir notre raison d’être nous a poussé à expliciter les principes qui guident notre action pour mieux les transmettre à celles et ceux qui nous rejoindrons dans les années à venir », explique Marie-Laure Mazaud, directrice générale de STOA.
Trois engagements majeurs
De cette formule synthétique découlent une stratégie et trois engagements phares qui renforcent l’intentionnalité de STOA en tant que fonds à impact. Tout d’abord, l’engagement de financer des infrastructures durables et résilientes pour répondre à des besoins essentiels et produire des résultats concrets. « Nos investissements ciblent la production d’énergies renouvelables, les transports publics, l’eau, l’assainissement et d’autres secteurs où les impacts sont porteurs de bien-être pour les populations et synonymes de développement des pays émergents. Aujourd’hui, toutes nos opportunités d’investissement sont étudiées au regard de l’Accord de Paris. Face aux bouleversements causés par les changements climatiques, nous plaçons également la résilience au cœur de notre stratégie d’investissement afin de nous assurer que les infrastructures financées anticipent, prennent en compte et s’adaptent aux risques et changements à venir », souligne Marie-Laure Mazaud.
Le deuxième engagement s’attèle à ce que les projets soutenus aient un impact positif pour les générations futures. « STOA intègre systématiquement dans ses critères de décision, une analyse d’impact suivant trois paramètres : l’accessibilité, la fonctionnalité et la propreté » précise Jean-Pierre Barral, directeur général délégué. Dans ce sens, STOA modélise en amont l’impact de chacune de ses opportunités d’investissement en suivant ces trois dimensions. A l’issue de cette analyse, le fonds investit uniquement dans des projets dont les impacts sont les plus significatifs pour étendre l’accès des populations non desservies à des services énergétiques ou de transport par exemple (accessibilité) ; ou encore pour améliorer la qualité d’un service (fonctionnalité), ou rendre le service moins émissif ou polluant (propreté). STOA cherche également à jouer un rôle de catalyseur et de levier en investissant là où d’autres fonds sont absents.
Enfin, STOA s’engage à proposer un accompagnement exemplaire et sur la durée à ses partenaires. « Notre accompagnement garantit une maîtrise non seulement des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), mais aussi des risques de conformité pour chaque projet », note Marie-Laure Mazaud. Cette manière de faire permet de contrôler les risques liés à la mise en œuvre d’un projet en se référant notamment aux normes de performances définies par l’International Finance Corporation (IFC).
Ces engagements sont mis en œuvre dès à présent. Leur atteinte sera vérifiée par une série d’indicateurs et un comité de gouvernance de la raison d’être.
Dernière mise à jour/Last update : 22/09/07